La lombalgie est le problème musculosquelettique le plus courant à l’échelle mondiale1. Naturellement, les gens peuvent chercher des moyens d’obtenir un soulagement, mais ces moyens ne sont pas toujours utiles. En effet, la désinformation sur la lombalgie peut entraîner un accroissement de la douleur, une invalidité, un arrêt de travail et un abus de médicament2.
Voici quelques mythes courants sur la lombalgie :
Mythe 1 : La lombalgie deviendra persistante et s’accentuera avec l’âge
Le vieillissement ne cause pas de douleurs lombaires, et les recherches confirment cette conclusion3 : rester actif, gérer le stress et adopter une alimentation saine et équilibrée sont des mesures qui peuvent contribuer à protéger les personnes de tout âge contre les douleurs lombaires. Un bilan de santé préventif réalisé aux Cliniques TELUS Santé vous permet d’entrer en contact avec des professionnels de la mise en forme et des diététistes pour apprendre comment mettre en place des habitudes saines et durables.
Mythe 2 : Une lombalgie persistante est invariablement liée à des lésions tissulaires
Votre dos est fort. Le temps de récupération est généralement d’environ trois mois après une blessure. Si la douleur persiste plus longtemps, cela signifie peut-être qu’il y a d’autres facteurs en jeu. Si vous avez déjà ressenti une douleur au bas du dos ou ailleurs à votre réveil ou après un simple mouvement, celle-ci pourrait être associée à une augmentation de la tension, au stress, à un piètre sommeil, à la fatigue, à l’inactivité, ou à une activité que vous n’avez pas l’habitude de pratiquer4. Ces facteurs pourraient rendre votre dos plus sensible à la douleur, ce qui déclenche une réaction protectrice de douleur qui n’est pas nécessairement causée par une lésion5.
Mythe 3 : Un examen par imagerie est toujours nécessaire pour déceler la cause de la lombalgie
Les examens par imagerie montrent rarement la cause intégrale de la lombalgie6. Il importe de noter que lorsqu’on passe un tel examen, le rapport indiquera la présence de tout bombement discal, d’arthrite, de dégénérescence, etc. Cependant, les examens de personnes qui n’éprouvent pas de douleur peuvent également révéler de tels problèmes7.
Mythe 4 : Une douleur liée à l’activité physique ou à un mouvement est toujours un signe qu’il faut arrêter ou modifier l’activité
Lorsqu’une douleur persiste au-delà de trois mois, les muscles environnants peuvent devenir plus sensibles au toucher et au mouvement. Une douleur au mouvement peut résulter d’une sensibilité des structures environnantes, et n’indique pas nécessairement la gravité des « dommages » présents. Il est normal de ressentir un certain inconfort lorsqu’on recommence à bouger et à faire de l’activité physique après une blessure. Il est donc très important de garder à l’esprit que vous êtes en sécurité et d’augmenter votre degré d’activité en douceur, avec le soutien d’un professionnel. Dans le cadre d’un bilan de santé préventif, l’équipe multidisciplinaire des Cliniques TELUS Santé peut vous aider à mettre au point le plan de mise en forme qui vous convient le mieux.
Mythe 5 : La lombalgie est causée par une faiblesse de la musculature centrale du tronc; il faut contracter ces muscles en tout temps
Contracter continuellement les muscles centraux peut être contre-productif. En effet, cela peut signaler au cerveau la présence d’une blessure à protéger et peut déclencher ensuite une réaction indésirable de douleur. Un physiothérapeute qualifié peut vous aider à vous assurer que votre corps est bien soutenu.
Mythe 6 : Une charge vertébrale répétée entraîne de l’usure, des déchirures et des lésions tissulaires
Comme l’activité physique et les exercices de résistance peuvent aider à renforcer les muscles, bouger et appliquer une charge sur la colonne vertébrale améliore la résistance et la santé du dos. Des activités comme courir, effectuer des torsions, se pencher et soulever des poids sont sécuritaires si l’on commence progressivement et que l’on s’exerce régulièrement. Le dos est l’une des structures les plus solides du corps.
Mythe 7 : Une poussée de douleur indique la présence de lésions tissulaires et nécessite du repos
Des poussées de douleur peuvent survenir de façon inattendue, mais ne sont souvent pas liées à des lésions tissulaires. Les éléments déclencheurs les plus courants sont le manque de sommeil ou un sommeil de mauvaise qualité, le stress, la tension, une humeur dépressive, l’inactivité ou une activité nouvelle ou inhabituelle. Bien gérer ces éléments déclencheurs peut aider à prévenir les exacerbations. Si vous ressentez une poussée de douleur, il est important de rester calme, de bouger selon votre seuil de tolérance et de consulter un physiothérapeute au besoin.
Prenez votre santé en charge
Si vous souhaitez mieux connaître votre état de santé général, un bilan de santé préventif pourrait être utile. Les membres d’une équipe de professionnels de la santé vous rencontreront de façon individuelle pour effectuer des tests diagnostiques, des analyses de laboratoire et une évaluation physique complète afin de cerner les facteurs de risque possibles de maladies chroniques comme le cancer.
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[1] Wu,Aimin et al. “Global low back pain prevalence and years lived with disability from 1990 to 2017: estimates from the Global Burden of Disease Study 2017.” Annals of translational medicine vol. 8,6 (2020): 299. doi:10.21037/atm.2020.02.175
[2] O'Sullivan PB, Caneiro J, O'Sullivan K, et al.
Back to basics: 10 facts every person should know about back pain
British Journal of Sports Medicine 2020;54:698-699.
[3] O'Sullivan PB, Caneiro J, O'Sullivan K, et al.
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[4] O'Sullivan PB, Caneiro J, O'Sullivan K, et al.
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[6] Bardin LD, King P, Maher CG. Diagnostic triage for low back pain: a practical approach for primary care. Med J Aust. 2017 Apr 3;206(6):268-273. doi: 10.5694/mja16.00828. PMID: 28 359 011.
[7] O'Sullivan PB, Caneiro J, O'Sullivan K, et al.
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British Journal of Sports Medicine 2020;54:698-699.