Nombreux sont les outils, les logiciels et les processus qui promettent d’augmenter la productivité. Mais ils négligent un facteur d’importance : le personnel. En effet, pour se dépasser, les employés doivent être dans les meilleures dispositions possibles.
Par conséquent, délaissons un peu les courbes granulométriques d’efficacité*; les employeurs doivent plutôt veiller à ce que le personnel se passionne pour son travail et soit inspiré à donner le meilleur de lui-même.
On parle de plus en plus du problème sournois du stress en milieu de travail*. Selon une étude menée en 2021, le manque de productivité d’employés distraits par l’inquiétude et l’anxiété occasionnerait des pertes totales de presque 1500 $ par année, par employé. Le coût de ces distractions s’additionne vite, à 1500 $ par année par employé qui travaille 40 heures par semaine et touche un salaire de 60 000 $. À l’inverse, les employés heureux seraient jusqu’à 12 % plus productifs.
En fait, des enquêtes mondiales révèlent que seuls 15 % des employés se sentent pleinement engagés au travail – un signe, selon Gallup, que le déclin de la productivité et du dynamisme économique* est devenu l’un des principaux obstacles du monde professionnel. En revanche, les entreprises peuvent inverser la tendance en proposant des solutions de soutien, conçues pour protéger le bien-être des employés.
Le présentéisme au bureau.
Le désengagement* au travail peut prendre bien des formes, mais la plus courante demeure le présentéisme*. Contrairement à l’absentéisme, soit le fait de s’absenter du travail, le présentéisme désigne le manque de productivité d’employés pourtant présents sur les lieux.
Il peut survenir, par exemple, si on ne laisse pas aux employés assez de temps pour se rétablir d’une maladie, ou en l’absence d’une culture de confiance et de responsabilité partagées qui leur permettrait de repousser ou de déléguer des tâches sans inquiétude. Les horaires de travail flexibles*, toutefois, peuvent aider à diminuer le présentéisme. Selon une étude récente, réalisée auprès d’environ 10 000 travailleurs de bureau, les employés ayant des horaires flexibles signalent une augmentation d’environ 40 % de leur productivité et de presque 65 % de leur concentration.
Les employeurs le savent : entre les employés qui ne sont présents que physiquement, et ceux qui s’impliquent activement au travail, il y a un monde de différence, et les chiffres ne mentent pas. Chaque année, en Amérique du Nord, les employés désengagés coûtent plus de 350 milliards* à l’économie d’entreprise.
Le nouveau phénomène de la « démission silencieuse »*, ou quiet quitting, c’est-à-dire où un membre du personnel ne fait que le strict minimum au travail, est l’un des nombreux visages du présentéisme. Le message est clair : il faut en faire beaucoup plus au chapitre de la santé mentale en milieu de travail.
Le soutien en santé mentale pourrait être un remède au désengagement, puisque le stress et l’épuisement professionnel sont étroitement liés aux problèmes de santé mentale et à une faible productivité*. Une récente évaluation de l’Indice de santé mentale de TELUS Santé dévoile que 74 % des Canadiens souffrent de stress personnel ou professionnel. En revanche, ceux qui se sentent soutenus par leur employeur s’en sortent bien mieux que la moyenne nationale.
Personnel engagé, personnel productif.
Le personnel engagé voit son travail comme un lieu où il se sent apprécié, validé et respecté. Au contraire, le désengagement vient avec un manque d’intérêt, de motivation et d’énergie, entraînant une concentration et une capacité de travail inférieures. Or, les recherches sur l’engagement* montrent que deux tiers de la main-d’œuvre n’est pas pleinement investie.
La productivité serait jusqu’à 14 % plus élevée au sein d’équipes investies. Justement, un milieu de travail productif se doit d’offrir un soutien complet à ses employés.
Pour rallier les troupes, il faut du leadership*. Pour les employeurs et les gestionnaires, cela signifie établir avec leurs employés une relation fondée sur une ambition commune, et veiller à ce que les gens aient les ressources et les occasions nécessaires pour développer leurs compétences, mettre leurs talents à profit et exceller.
Quant aux interactions entre pairs, les équipes doivent être régies par une confiance mutuelle ainsi qu’un souci d’intégrité et de réussite. Ainsi, les membres du personnel seront à l’aise de s’appuyer les uns sur les autres en période de stress ou après une maladie ou un problème personnel, tout en rehaussant la réputation et la qualité du service de l’entreprise.
Après tout, les gens investis tendent à se sentir plus responsables des produits et des services qu’ils offrent, et par conséquent à être mieux renseignés, plus enthousiastes et plus attentifs*, ambiance qui peut avoir un effet transformateur sur la relation entre employé et client.
Mettre en place les bonnes conditions pour un rendement exemplaire.
Bien sûr, impossible d’ordonner à des employés de se montrer plus productifs. Non; les employeurs doivent plutôt bâtir une culture centrée sur l’humain et mettre en place des systèmes, des processus et des incitatifs pour stimuler le rendement.
Ils peuvent, entre autres, donner aux employés un plus grand sentiment d’autonomie et plus de contrôle sur leur horaire*. Selon une étude réalisée en 2021 par l’Association américaine de psychiatrie, 34 % des employés affirment qu’avoir des heures de travail flexibles était bon pour leur santé mentale. Et ce n’est un secret pour personne que les sentiments de liberté et d’indépendance font augmenter la motivation et le rendement. Autre preuve, 61 % des répondants à un questionnaire de 2022* ont évalué l’équilibre travail-famille et le bien-être personnel comme étant « très importants ».
Une autre solution serait de leur donner accès à du soutien en santé mentale*. En effet, parmi les employés :
- 37 % veulent des ressources en santé mentale;
- 32 % aimeraient que leurs dirigeants et leurs gestionnaires les encouragent explicitement à prendre soin de leur santé; et
- 30 % souhaiteraient que leur entreprise les encourage à utiliser tous les congés payés auxquels ils ont droit.
Les employeurs doivent prêter l’oreille à ce que disent leurs employés et prendre leurs demandes au sérieux. En effet, selon la même étude, 36 % des travailleurs trouvent que reconnaître les contributions des employés aide à maintenir un environnement de travail sain, et 48 % citent leur retrait du processus décisionnel comme étant un facteur de stress.
Favoriser l’autonomie et la productivité grâce aux soins virtuels.
Des soins virtuels humains aident à combler les besoins de santé et de bien-être des employés. En effet, ils leur permettent de reprendre le contrôle de leur temps et d’atteindre l’équilibre travail-vie personnelle qu’ils recherchent. En parallèle, grâce à un accès sur demande à des professionnels médicaux, à des spécialistes et à des plateformes de suivi de la santé, ils peuvent mieux prendre soin d’eux-mêmes. Ils sont aussi mis en relation avec des conseillers qui peuvent les aider à prendre soin de leur santé mentale et les orienter vers des soins plus soutenus au besoin.
Les soins virtuels rendent les avantages sociaux offerts par une entreprise considérablement plus attrayants, ce qui aidera les employeurs à recruter de nouveaux talents et à retenir ceux qu’elle compte déjà.
TELUS Santé met à votre disposition des solutions holistiques qui mettent vos employés en relation avec un réseau dédié de professionnels et de services médicaux, en plus de leur procurer des outils, des ressources et des services auxiliaires pour les aider dans l’atteinte de l’équilibre et du bien-être. Enfin, le programme d’aide aux employés (PAE) leur donne l’occasion de discuter de leurs problèmes personnels et professionnels avec des conseillers.
Une solution simple à un problème en apparence complexe : des employés heureux et accomplis sont aussi ceux qui travaillent le mieux!
* Article en anglais uniquement.