En juillet, la situation financière d’un régime de retraite type s’est améliorée tant sur une base de solvabilité que d’un point de vue comptable.
Le rendement des investissements d’un régime de retraite typique s’est établi à 0,8 pour cent pour le mois, la performance positive des marchés boursiers ayant été partiellement contrebalancées par la faiblesse des marchés obligataires.
L’indice des marchés boursiers mondiaux des pays développés et émergents a affiché un rendement de 2,7 pour cent en dollars canadiens et l’indice de référence canadien a terminé le mois avec un rendement de 1,7 pour cent.
En juillet, les rendements des obligations à court et à long terme du gouvernement du Canada ont augmenté d'environ 0,17 pour cent à 0,19 pour cent. Par ailleurs, les écarts de crédit des obligations d’entreprises se sont resserrés sur toutes les maturités au cours du mois, diminuant de 0,09 pour cent à 0,11 pour cent.
Les attentes du marché en matière d'inflation à long terme (taux d'inflation attendu selon les données obligataires) étaient d'environ 2,00 pour cent à la fin de juillet, enregistrant une augmentation de 0,09 pour cent depuis la fin juin.
« Près d'un an après la publication par l'Association canadienne des organismes de contrôle des régimes de retraite (ACOR) de sa nouvelle Ligne directrice sur la gestion des risques pour les administrateurs de régimes (Ligne directrice sur les risques), c'est l'occasion idéale pour les administrateurs de régimes de retraite d'évaluer leurs progrès dans l'application de cette Ligne directrice sur les risques », affirme Gavin Benjamin, associé au sein de la pratique de Services-conseils de TELUS Santé.
« Selon la Ligne directrice sur les risques, les administrateurs devraient établir un cadre de gestion des risques qui identifie, évalue, gère et surveille efficacement les risques importants pour leur régime de retraite. De plus, la Ligne directrice indique qu'un administrateur de régime devrait rédiger un énoncé décrivant l'appétit, la tolérance et les limites en matière de risque pour leur régime. En adaptant l'application de cette Ligne directrice aux réalités propres à leur régime, les administrateurs peuvent non seulement répondre aux attentes des autorités de réglementation des pensions, mais aussi protéger les prestations de retraite des participants au régime en cette période d'incertitudes économiques et géopolitiques continues. »
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