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Indices TELUS Santé pour régimes de retraite : août 2025

Rédigé par TELUS Santé | 2 octobre 2025

En août, la situation financière d’un régime de retraite type s’est améliorée tant sur une base de solvabilité que d’un point de vue comptable.

Le rendement des investissements d’un régime de retraite typique s’est établi à 1,3 pour cent pour le mois, soutenu par de fortes hausses des marchés boursiers.

L’indice des marchés boursiers mondiaux des pays développés et émergents a affiché un rendement de 1,8 pour cent en dollars canadiens et l’indice de référence canadien a terminé le mois avec un rendement de 4,8 pour cent.

En août, les rendements des obligations à court terme du gouvernement du Canada ont diminué d'environ 0,12 pour cent alors que ceux des obligations à long terme ont augmenté d’environ 0,07 pour cent. Par ailleurs, les écarts de crédit des obligations d’entreprises se sont légèrement élargis sur toutes les maturités au cours du mois, augmentant de 0,03 pour cent à 0,08 pour cent.

Les attentes du marché en matière d'inflation à long terme (taux d'inflation attendu selon les données obligataires) étaient d'environ 2,04 pour cent à la fin d'août, enregistrant une augmentation de 0,04 pour cent depuis la fin juillet.

« Les conditions de marché favorables pour les régimes de retraite se sont maintenues tout au long du mois d’août, marqué par une performance particulièrement solide des actions canadiennes », affirme Ryan Yeo, directeur au sein de la pratique de Services-conseils de TELUS Santé. « Derrière ce marché haussier persistant se cachent toutefois plusieurs facteurs préoccupants, notamment l’incertitude entourant l’avenir du commerce et l’affaiblissement de l’économie canadienne, qui ont ravivé les attentes de baisses de taux de la Banque du Canada. »

« Un cadre de gestion des risques robuste demeure essentiel dans l’environnement économique actuel. Cela vaut non seulement pour les promoteurs de régimes à prestations déterminées, mais également pour les fiduciaires et les administrateurs qui supervisent d’autres types de régimes, comme les régimes interentreprises et les régimes à cotisations déterminées. Les facteurs de risque sont corrélés, souvent de manière surprenante, et il est donc important d’évaluer comment des événements défavorables peuvent nuire à la capacité d’un régime de verser les prestations promises ou de maintenir les niveaux de cotisation, au-delà d’une simple détérioration du niveau de capitalisation. Par exemple, un ralentissement de l’économie canadienne peut compromettre la capacité du promoteur à effectuer des cotisations au moment même où des versements supplémentaires pour combler un déficit sont nécessaires, ou encore réduire les prestations des participants au moment de la retraite. »

« Cela dit, la gestion des risques ne signifie pas nécessairement une réduction de l’exposition au risque. La démarche sera différente selon chaque régime. Des positions de financement solides et des cadres de gouvernance en évolution offrent l’occasion à l’ensemble des parties prenantes, qu’il s’agisse des promoteurs, des fiduciaires ou des administrateurs, de réexaminer le rôle de leurs régimes de retraite au sein de leurs organisations ou de leurs secteurs. Qu’il s’agisse d’envisager un rattrapage d’indexation, de revoir les niveaux de cotisation ou d’améliorer la communication aux participants, l’accent demeure sur l’adéquation des prestations et la viabilité à long terme. »

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