En août, le niveau de capitalisation d’un régime de retraite typique a connu des résultats mitigés. En effet, il affiche une baisse selon l’approche de solvabilité, mais une amélioration sur le plan de la comptabilité. Les rendements des placements d’un portefeuille représentatif d’un régime de retraite ont enregistré une légère amélioration de 0,4 pour cent, majoritairement attribuables aux résultats positifs des marchés des actions canadiennes et des obligations universelles.
L’indice du marché boursier canadien, soit l’indice composé S&P/TSX, a enregistré un rendement élevé de 1,2 pour cent, alors que l’indice MSCI ACWI (indice mondial des marchés boursiers des pays développés et émergents) est resté stable avec un rendement de 0,0 pour cent en dollars canadiens. Les rendements des obligations gouvernementales ont varié au cours du mois : les rendements à court terme ont baissé de 0,13 pour cent, tandis que les rendements à long terme ont augmenté de 0,04 pour cent. Les écarts de taux des obligations de sociétés se sont légèrement creusés au cours de cette période. Par ailleurs, les prévisions d’inflation à long terme des marchés ont été revues à la baisse, le taux d’inflation d’équilibre ayant reculé de 0,08 pour cent pour atteindre 1,70 pour cent à la fin du mois d’août.
« Même si les marchés boursiers ont généralement donné de bons résultats en 2024, la volatilité demeure une source de préoccupation, a mentionné Gavin Benjamin, associé au sein du groupe Services de consultation de TELUS Santé. Le recul des actions au début du mois d’août nous rappelle l’influence croissante de l’intelligence artificielle (IA) sur les régimes de retraite. Les actions de sociétés liées à l’IA, comme Nvidia, jouent un rôle considérable dans le rendement des actions mondiales et le niveau de confiance, ce qui a souvent entraîné des répercussions directes sur le rendement des caisses de retraite. »
M. Benjamin a également souligné le potentiel de l’IA pour améliorer les services d’administration des régimes de retraite et accroître leur efficacité, tout en effectuant une mise en garde contre les risques opérationnels connexes, notamment les préoccupations liées à la sécurité des données. « Alors que l’empreinte de l’IA sur les régimes de retraite est de plus en plus visible, les promoteurs doivent prendre le temps d’évaluer les opportunités et les risques de l’intégrer à leurs processus de gouvernance. »
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