
En novembre, la situation financière d’un régime de retraite type s'est légèrement améliorée sur une base de solvabilité, mais a diminué d'un point de vue comptable.
Le rendement des investissements d’un régime de retraite typique s’est établi à 0,7 pour cent pour le mois, reflétant une performance mitigée sur les marchés boursiers et une performance positive sur les marchés obligataires.
L’indice des marchés boursiers mondiaux des pays développés et émergents a affiché un rendement de -0,5 pour cent en dollars canadiens et l’indice de référence canadien a terminé le mois avec un rendement de 3,7 pour cent.
En novembre, les rendements des obligations à court terme et à long terme du gouvernement du Canada sont restés stables. Les écarts de crédit des obligations d’entreprises sont également restés stables sur toutes les maturités au cours du mois.
Les attentes du marché en matière d'inflation à long terme (taux d'inflation attendu selon les données obligataires) étaient d'environ 1,97 pour cent à la fin de novembre, enregistrant une augmentation de 0,02 pour cent depuis la fin octobre.
« Alors que de nombreux régimes de retraite canadiens continuent de voir leur situation financière s'améliorer, les promoteurs de régime portent de plus en plus leur attention sur la gestion du surplus », explique Andrea Knoll, associée et directrice régionale Ouest de la pratique de Services-conseils chez TELUS Santé.
« La situation financière du régime de retraite moyen continuant de s'améliorer au cours de la deuxième moitié de l’année crée un moment propice pour que les promoteurs abordent de façon proactive les questions de gouvernance et de politique qui surviennent lorsque les régimes affichent un surplus. Parmi les considérations clés figure l’équité intergénérationnelle : s’assurer que les décisions de gestion du surplus demeurent justes et équilibrées entre les différents groupes de participants, et examiner comment les choix liés à l’amélioration des prestations, aux congés de cotisation ou aux retraits du surplus peuvent toucher chaque cohorte différemment, tant à court qu’à long terme.
L’élaboration d’un cadre de gestion du surplus est essentielle pour orienter ces décisions complexes. Un tel cadre devrait articuler clairement les objectifs du régime, définir des processus de gouvernance pour évaluer les options d’utilisation du surplus et assurer la transparence quant aux répercussions des décisions sur les différents groupes. En adoptant dès maintenant une approche réfléchie et proactive en matière de gestion du surplus, les promoteurs peuvent positionner leurs régimes pour assurer leur durabilité à long terme tout en préservant l’équité entre tous les participants. »
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