En janvier, la situation financière d’un régime de retraite type s’est améliorée tant sur une base de solvabilité que d’un point de vue comptable.
Le rendement des investissements d’un régime de retraite typique a été de 2,8 pour cent pour le mois, grâce à de solides performances sur les marchés obligataires et boursiers.
L’indice MSCI ACWI, qui représente les marchés boursiers mondiaux des pays développés et émergents, a affiché un rendement de 4,1 pour cent en dollars canadiens. L’indice de référence canadien, le S&P/TSX Composé, a terminé le mois avec un rendement de 3,5 pour cent.
En janvier, les rendements des obligations à court terme du gouvernement du Canada ont diminué d’environ 0,27 pour cent, tandis que ceux des obligations à long terme ont reculé d’environ 0,09 pour cent. Par ailleurs, les écarts de crédit des obligations d’entreprises se sont élargis sur toutes les maturités au cours du mois.
Les attentes du marché en matière d'inflation à long terme (taux d'inflation attendu selon les données obligataires) étaient d'environ 1,89 pour cent à la fin de janvier, enregistrant une augmentation de 0,07 pour cent depuis la fin de décembre.
« Le début de l’année 2025 devrait rappeler aux promoteurs de régimes de retraite à prestations déterminées (PD) au Canada les multiples risques et incertitudes auxquels ils pourraient être exposés », affirme Gavin Benjamin, associé au sein de la pratique de Services conseils de TELUS Santé.
« La publication en janvier du dernier modèle d’intelligence artificielle développé par DeepSeek a entraîné une forte volatilité des marchés boursiers, mettant en lumière le risque de concentration du marché américain. Un autre défi pour les promoteurs de régimes concerne la menace de tarifs pouvant atteindre 25 pour cent sur les importations américaines en provenance du Mexique et du Canada, ainsi que les répercussions potentielles d’un conflit commercial sur leur entreprise et la santé financière de leur régime de retraite. Par ailleurs, la Banque du Canada a souligné que les projections de son Rapport sur la politique monétaire de janvier sont plus incertaines qu’à l’accoutumée en raison du contexte économique actuel. Ces signaux d’alerte en ce début d’année rappellent l’importance, pour les administrateurs de régimes de retraite, d’adopter et de maintenir un cadre de gestion des risques robuste et global.
Un cadre de gestion des risques bien structuré permet d’identifier, d’évaluer, de gérer et de surveiller les risques majeurs pesant sur un régime de retraite, garantissant ainsi sa viabilité à court et à long terme. Il est essentiel de distinguer les risques qui peuvent être maîtrisés de ceux qui ne le peuvent pas. Pour ces derniers, une évaluation et une surveillance rigoureuses sont nécessaires afin d’atténuer au maximum leurs effets négatifs. »
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