Combien coûte l’absentéisme? Au Canada, on estime qu'il en coûte annuellement 16,6 milliards de dollars* en productivité aux entreprises. Pourtant, seulement 46 % des employeurs canadiens font un suivi actif de l’absentéisme. Ceci est en partie attribuable à une croyance persistante selon laquelle il s’agit d’un incontournable des affaires, dont le coût est comptabilisé dans la masse salariale.
En réalité, l’absentéisme entraîne des coûts essentiels et accessoires : il y a des pertes commerciales tangibles et des répercussions intangibles sur le moral. Les coûts essentiels directs sont quantitatifs et se mesurent en dollars. Au Canada, un récent sondage a montré que 90 % des employeurs croient que l’absentéisme est « très coûteux », et 52 % le considèrent comme un vrai « problème ».
Les coûts accessoires indirects sont qualitatifs. Il est difficile d’en mesurer l’impact financier puisque c’est plutôt à long terme qu’à court terme que les conséquences se font sentir, par une diminution de l’engagement, par des retards dans les flux de travail et par un moral à plat.
Quoiqu’il en soit, les employeurs ont raison de considérer l’absentéisme comme très coûteux. Un taux plus faible d’absences imprévues* correspond à un meilleur moral en milieu de travail. Une des façons de l’améliorer est de faire appel à des programmes qui favorisent la santé et l’équilibre travail-vie personnelle. Voici pourquoi.
Le phénomène de l’épuisement professionnel est répandu. Même si ce problème de santé peut avoir de nombreuses causes personnelles et professionnelles, il se manifeste de manière aiguë dans le milieu de travail lorsque les employés sont épuisés et démotivés à accomplir leurs tâches et envisagent, comme seul dernier recours, de s’absenter du travail – notamment en prenant congé ou en démissionnant.
Une étude de 2021 par McKinsey* montre que 49 % des travailleurs affirment qu’ils sont « au moins un peu épuisés ». Ce taux alarmant d’épuisement professionnel indique que les employeurs n’offrent peut-être pas de flexibilité, de repos et de ressources en matière de soins adéquats dans le milieu de travail ou dans le cadre d’un régime de rémunération.
Par ailleurs, si l’épuisement professionnel n’est pas reconnu et traité de façon proactive, il peut entraîner d’autres sérieux problèmes de santé mentale. Cela risque de rendre le problème de l’absentéisme, et même celui de la rotation du personnel, encore plus grave. Les problèmes de santé mentale et les maladies représentent 30 % des demandes de prestations d’invalidité à court et long terme, d’après la Commission de la santé mentale du Canada, et le coût pour l’économie canadienne s’élève à plus de 50 milliards de dollars par année.
Depuis des années, des pressions se font sentir pour mettre un terme à la stigmatisation entourant la santé mentale. Les employeurs peuvent faire preuve de leadership en assurant que le milieu de travail est un espace sûr pour parler de ces enjeux.
Il est évident que les efforts actuels sont insuffisants. Un tiers des travailleurs canadiens s’évaluent eux-mêmes comme ayant un « risque élevé de problèmes de santé mentale », ce qui entraîne de l’anxiété, de l’isolement et une baisse de la productivité au travail. Les employeurs peuvent commencer à changer les choses de manière significative en favorisant la tenue de conversations franches sur la santé mentale, et en offrant des ressources sur demande, telles que des documents numériques et des consultations de santé.
Les données internes de Soins Virtuels TELUS Santé montrent que plus de 70 % des consultations de santé virtuelles ont eu lieu pendant les heures de travail, ce qui réduit la probabilité que les employés aient à prendre des congés pour accéder à ces services1. Le service Soins Virtuels est plus souple pour prendre en compte les préoccupations des employés en matière de santé. À long terme, les membres du personnel sont plus confiants au travail grâce à cet accès plus pratique, offert dès qu’ils en ont besoin.
Un sondage sur les avantages stratégiques*, mené par la Society for Human Resource Management, montre les liens entre de meilleurs soins de santé, un absentéisme plus faible et une productivité plus élevée. Sur les 68 % de professionnels des RH dont le milieu de travail offrait une forme de programme de bien-être, 65 % indiquaient que les initiatives étaient « très efficaces » ou « plutôt efficaces » pour réduire les coûts liés à la santé. De plus, 72 % ont répondu que ces initiatives étaient « très efficaces » ou « plutôt efficaces » pour améliorer la santé des employés.
Les chercheurs se sont penchés de manière globale sur cinq aspects du bien-être* : physique, social, financier, communautaire et motivationnel. Ils ont découvert que les travailleurs qui s’épanouissent dans toutes les catégories sont meilleurs à résoudre des problèmes, accueillent plus facilement le changement et présentent des taux d’absentéisme plus faibles.
Les programmes axés sur l’équilibre travail-vie personnelle* stimulent le moral au sein d’une entreprise. Un volet important de la création d’un milieu de travail positif consiste à faire confiance aux employés dans l’appropriation de leur emploi du temps, afin d’établir un équilibre et solliciter de l’aide lorsqu’ils en ont besoin.
Cet équilibre entre la vie personnelle et professionnelle peut également être favorisé dans le cadre d’un programme d’aide aux employés (PAE). Une étude de l’agence américaine Federal Occupational Health* a constaté que le fait d’offrir un PAE entraînait une baisse de l’absentéisme de 69 % et une réduction de 10 % de la détresse au travail, alors que la satisfaction globale à l’égard de la vie augmentait de 24 %. C’est également efficace pour offrir des solutions immédiates à court terme en cas de difficultés personnelles ou professionnelles. De plus, un programme d’aide aux employés et à leur famille (PAEF) permet d’offrir ces avantages aux membres de la famille immédiate également.
De nos jours, les solutions virtuelles facilitent la tâche aux entreprises dans l’offre de programmes et d’avantages sociaux qui permettent aux employés de personnaliser leurs soins, d’optimiser leur temps et d’investir dans leur santé et leur bien-être. Parmi les exemples, mentionnons notamment l’accès sur demande à un réseau de professionnels de la santé, ainsi qu’à des ressources en matière de soins, des services auxiliaires et des plateformes de santé numériques qui permettent aux employés d’établir et de mesurer des objectifs en matière de santé et de bien-être, et de leur ajouter un élément de divertissement.
En simplifiant et en reliant ces solutions les unes aux autres, on peut également s’assurer que les employés peuvent facilement naviguer parmi les programmes pour obtenir un soutien, à tout moment et en tout lieu.
Découvrez comment TELUS Santé peut aider à réduire l’absentéisme au sein de votre entreprise : parlez à notre équipe ou demandez une démonstration.
* Article en anglais uniquement.
1 Données internes sur les patients recueillies de janvier à octobre 2022 sur la base de plus de 100 000 patients.