Les développements dans la catégorie du traitement du diabète – soit la deuxième plus importante catégorie en termes de coût admissible pour 2022 – sont ceux qui auront le plus grand impact sur les régimes privés cette année. D’une part, de nouveaux traitements plus coûteux continuent d’être mis en marché; d’autre part, des dizaines de versions génériques des plus anciennes de ces thérapies de seconde ligne vont être rendues accessibles.
Deux nouveaux médicaments contre la migraine sont à surveiller. Comme il s’agit des deux premières formules de traitement oral d’une nouvelle classe de médicaments contre la migraine, leur taux d’utilisation globale pourrait augmenter chez les patients qui ont boudé les médicaments injectables originaux. Ces médicaments, indiqués pour les personnes les plus touchées par les migraines, pourraient contribuer à augmenter la productivité et à réduire le nombre de congés de maladie devant être octroyés.
Dans le domaine des produits biosimilaires, les options se multiplient lentement mais sûrement. Pour les régimes d’assurance-médicaments ayant mis en place des politiques relatives au remplacement des médicaments par des produits biosimilaires, les économies pourraient être importantes. Au moins un produit biosimilaire produit par Soliris, qui a fait les gros titres en 2007 en tant que médicament le plus cher du monde, sera disponible.
Environ treize nouveaux médicaments qui sont en voie de commercialisation sont des traitements contre le cancer. Si aucun de ces médicaments n’a d’impact majeur sur les régimes privés d’assurance-médicaments, tous constituent des avancées importantes dans le traitement du cancer et contribuent à ajouter des mois de vie aux patients, dont beaucoup sont en âge de travailler.
ll faudra peut-être également surveiller à l’horizon l’arrivée d’une thérapie génique de plusieurs millions de dollars, laquelle a gagné le titre de la plus chère au monde.