La maladie d’Alzheimer ne croise pas normalement le chemin des régimes privés d’assurance médicaments, mais la situation est sur le point de changer. Les premiers médicaments modificateurs de la maladie qui ralentissent la progression de cette maladie arriveront bientôt au Canada. Le petit sous-ensemble de patients dans la quarantaine, la cinquantaine et la soixantaine qui reçoivent un diagnostic d’Alzheimer de stade précoce verront certainement ces médicaments comme une bouée de sauvetage – et se tourneront vers leur régime d’assurance médicaments pour un remboursement.
Dans son rapport de 2025 sur les médicaments en voie de commercialisation, TELUS Santé résume également ce que les régimes d’assurance privés doivent savoir sur les produits à venir dans les catégories du psoriasis en plaques, de la gestion du poids, de la migraine et du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité. Parmi les 10 médicaments analysés, 7 devraient avoir une incidence moyenne ou élevée sur les budgets des régimes privés d’assurance médicaments. En revanche, un flux constant de génériques et de biosimilaires abaissera les dépenses des régimes, y compris dans les catégories qui font partie des 10 médicaments les plus chers.
La voie n’est toutefois pas complètement ouverte. Par exemple, les preneurs de régime pourraient connaître une certaine accalmie avant la tempête liée à la nouvelle catégorie des médicaments de gestion du poids. Même si Wegovy a été mis sur le marché en 2024 et que le nombre de demandes de règlement est à la hausse, Zepbound – dont les résultats de perte de poids pourraient être le double de ceux de Wegovy – n’a toujours pas été soumis à Santé Canada pour examen.
Du côté des économies, plus de 30 génériques pourraient abaisser les coûts dans la catégorie du diabète, qui se classe au premier rang des 10 plus grandes sources de dépenses des régimes. Des litiges concernant les brevets retardent toutefois la mise en marché de ces agents. Pendant ce temps, les produits en voie d’être commercialisés demeurent nombreux, et les obstacles juridiques sont moindres. Lorsque les produits présentés dans le rapport de 2025 sur les médicaments en voie de commercialisation seront approuvés et commercialisés, le marché des biosimilaires aura augmenté de 50 pour cent. C’est une bonne nouvelle pour les régimes privés.