Presque tous les employeurs s’entendent sur un point : ils ont la responsabilité d’aider leur personnel à surmonter les problèmes de santé physique et mentale, la douleur et le stress au travail. Un récent sondage effectué auprès de preneurs de régime, soit des employeurs qui offrent un régime d’assurance santé à leur personnel, a révélé que plus de 90 % d’entre eux en font une priorité.1
Les employeurs ne sont pas les seuls à considérer de plus en plus la place cruciale des soins de santé virtuels; c’est aussi le cas de la main-d’œuvre. Les trois quarts des membres du personnel ou des adhérents dont le régime d’avantages comprend des soins virtuels affirment que celui-ci répond à leurs besoins.2 À l’inverse, la même étude rapporte que seuls 52 % des employés n’ayant pas accès à des soins virtuels rapportaient le même degré de satisfaction.
De plus, 68 % des membres du personnel ayant accès à des soins virtuels sont d’avis que la culture de leur organisation favorise le bien-être, pourcentage qui chute à 39 % parmi ceux qui ne se voient pas offrir de tels soins.3
Fondé sur des recherches colligées par PMG Intelligence, Benefits Canada et Inforoute Santé du Canada au cours de la dernière année, ce rapport documente les tendances qui façonnent le domaine des soins virtuels en 2023 et leurs effets possibles sur les milieux de travail.
Tout comme l’engagement et la sensibilisation aux services de soins virtuels augmentent dans la population générale, ils gagnent également du terrain sur le lieu de travail. En 2021, 51 % des employeurs étaient d’avis que les soins virtuels devraient faire partie de l’offre courante d’avantages sociaux collectifs. À peine un an plus tard, en 2022, ce chiffre est passé à 62 %.4
Ceci indique que les preneurs de régime font de plus en plus confiance à l’offre de soins virtuels de leur organisation, et que ceux qui ont choisi de les intégrer à leur régime d’avantages sociaux sont ravis de leur décision, maintenant qu’ils comprennent mieux leur valeur ajoutée. De plus, le taux de satisfaction des preneurs de régime à l’égard de l’offre de soins virtuels de leur organisation a atteint 88 % en 2022, alors qu’il était de 74 % en 2021.5
Aujourd’hui, les employeurs s’entendent de plus en plus pour dire que les programmes d’aide aux employés (PAE) devraient comporter un volet de soins virtuels. En effet, quatre preneurs de régime interrogés sur cinq affirmaient en être convaincus.6 Cela pourrait s’expliquer par le fait que les soins virtuels permettent au personnel de combler plus facilement ses besoins en santé et perturbent moins la vie personnelle et professionnelle que les consultations en personne.
1 PMG Intelligence (April 18, 2023). The Changing Pharmacy and Virtual Care Landscape: An in-depth study of consumers, employers, pharmacists, and group benefits advisors in Canada. Employer / Plan Sponsor research summary, p. 5.
2 Benefits Canada (2022). Sondage Benefits Canada sur les soins de santé, 2022. Tracer de nouvelles voies : Le rôle du milieu de travail et des régimes de soins de santé pour favoriser la santé dans le monde d’après la pandémie, p. 26.
3 Benefits Canada. Tracer de nouvelles voies, p. 26.
4 PMG Intelligence (April 18, 2023). The Changing Pharmacy and Virtual Care Landscape: An in-depth study of consumers, employers, pharmacists, and group benefits advisors in Canada. Employer / Plan Sponsor research summary, p. 26.
5 Benefits Canada (2022). Sondage Benefits Canada sur les soins de santé, 2022. Tracer de nouvelles voies : Le rôle du milieu de travail et des régimes de soins de santé pour favoriser la santé dans le monde d’après la pandémie, p. 33.
6 PMG Intelligence (April 18, 2023). The Changing Pharmacy and Virtual Care Landscape: An in-depth study of consumers, employers, pharmacists, and group benefits advisors in Canada. Employer / Plan Sponsor research summary, p. 26.